Comment fonctionne une chimiothérapie ?
- la médication se répand dans l’ensemble de l’organisme via la circulation sanguine
- objectif : freiner la croissance des cellules malignes, les empêcher de se multiplier et provoquer leur mort
- les restes de ces cellules détruites et les résidus des produits de chimiothérapie quittent le corps en grande partie via les reins
- important : buvez beaucoup : 1,5 à 2 litres par jour
- la chimiothérapie risque également d’agir sur les cellules saines et normales de l’organisme. Ceci peut se traduire par des effets indésirables, qui diffèrent d’une personne à l’autre et dépendent également du type et de la durée du traitement. Une fois le traitement terminé, ces cellules se régénèrent et les effets indésirables disparaissent.
Administration de la chimiothérapie
Il existe différents modes d’administration, en fonction du type de médicament et de la durée du traitement :
- par la bouche, sous la forme de gélules ou de comprimés
- par injection sous-cutanée
- par injection dans un muscle
- par injection dans la moelle épinière
- via un cathéter, introduit dans une veine du bras
- via un système implantable ou Port-a-Cath®
Effets indésirables possibles de la chimiothérapie
La gravité et la nature des effets indésirables dépendent du type de chimiothérapie administrée.
L’absence d’effets indésirables ne signifie toutefois pas que la chimiothérapie ne fonctionne pas. Certains patients présentent davantage d’effets indésirables que d’autres (il peut s’agir de fatigue, nausées, diarrhée, constipation, troubles du goût et de l’odorat, entre autres). Nous ne citerons pas tous les effets indésirables possibles, car ils ne se produisent pas chez tout le monde.
Signalez toujours les effets indésirables que vous ressentez au médecin ou à un membre du personnel infirmier, afin que l’on puisse y remédier.
