Une tumeur bénigne dans une ou plusieurs glandes parathyroïdes génère la production d’une quantité excessive d’hormone parathyroïdienne (hyperparathyroïdie primaire). Cette pathologie n’est pas rare : 25 personnes sur 100 000 sont atteintes de cette affection.
La cause de l’augmentation de la fonction parathyroïdienne peut également être extérieure à la glande parathyroïde. Ainsi, une fonction rénale gravement altérée et une carence en vitamine D peuvent aussi provoquer une augmentation de la fonction parathyroïdienne (hyperparathyroïdie secondaire). Dans ces cas, la cause (qui se situe en dehors de la glande parathyroïde elle-même) devra être traitée.
L’hyperthyroïdie primaire se présente généralement sans symptômes et le diagnostic est souvent posé lors d’une prise de sang de routine.
Une augmentation prolongée et/ou marquée de la fonction parathyroïdienne peut provoquer de l’ostéoporose, des calculs rénaux, une altération de la fonction rénale, des nausées et des troubles de la mémoire. Le diagnostic est confirmé par une prise de sang. Apportez les résultats des prises de sang déjà réalisées à la consultation d’endocrinologie. Des examens complémentaires tels qu’une échographie, un scanner et une scintigraphie parathyroïdienne seront effectués. Pour voir si des lésions organiques sont déjà survenues, une mesure osseuse, une radio de la colonne vertébrale et une IRM des reins seront également effectuées.
Après le diagnostic, nous discuterons avec vous de la meilleure solution. Une intervention chirurgicale peut être envisagée, lors de laquelle le chirurgien procédera à l’ablation d’une ou de plusieurs glandes parathyroïdes. Parfois, la solution consiste à ne rien faire lorsqu’il n’y a qu’une légère augmentation de la fonction parathyroïdienne, sans symptômes ni complications. Si l’intervention chirurgicale à un âge avancé comporte un risque trop élevé, on peut opter pour un traitement médicamenteux.
Pour plus d’informations, adressez-vous à votre médecin traitant.
