La kinésithérapie ou les médicaments n’arrivent pas toujours à guérir l’incontinence. 400 000 Belges, surtout des personnes âgées, souffrent de fuites urinaires. Bon nombre d’entre eux s’en accommodent et se résignent à porter des protections. C’est dommage, car l’incontinence peut souvent être réellement traitée, que ce soit à l’aide de kinésithérapie spécialisée, de médicaments ou d’une combinaison des 2 approches.
Si cela ne suffit pas, il y a encore d’autres solutions. Depuis peu, le Dr Verbrugghe dispose de l’agrément pour utiliser la neuromodulation sacrée.
Pour ce faire, on place un neurostimulateur dans le corps. Il consiste en un pacemaker et une électrode. Le stimulateur est implanté au niveau de la fesse droite. Il est relié à une électrode placée dans le bas du dos, au niveau du sacrum.
Via les électrodes, le stimulateur envoie de petits chocs électriques aux nerfs sacrés, qui jouent un rôle dans le fonctionnement de la vessie. Ceci permet de rétablir l’équilibre entre les réflexes activateurs et inhibiteurs de la vessie.
La mise en place du neurostimulateur s’effectue en 2 temps. Tout d’abord, on introduit les électrodes, qui seront reliées à un stimulateur externe. Ceci permet de faire des tests pendant 2 semaines et d’adapter les réglages. Si tout se passe bien, on implante le stimulateur interne définitif. La batterie a une durée de vie de 5 à 10 ans, après quoi elle devra être remplacée.