La clinique de la douleur du Centre hospitalier Jan Yperman coopère avec une jobcoach externe. Leur mission : encourager les personnes souffrant de problèmes de santé à entreprendre des démarches en vue de reprendre un travail adapté et les informer à ce sujet.
Un chauffeur de camion doit chercher un autre emploi après une opération du dos. Comment doit-il s’y prendre ? Peut-il suivre une formation ? Une femme souhaite recommencer à travailler après un cancer du sein, mais elle ne peut pas reprendre à temps plein dans l’immédiat. L’employeur est-il tenu d’autoriser une reprise progressive ? Un chef d’entreprise est en burn-out et souffre de douleurs chroniques. Quelles sont les options qui s’offrent à lui ? Voici des exemples de problématiques abordées dans le cadre du projet « Werkschakel », qui vise à accompagner les personnes qui souhaitent travailler malgré une maladie.
Dennis Jacques (chef du service d’accompagnement des patients) : « L’objectif du projet « Werkschakel » est d’informer les personnes malades ou en convalescence au sujet de leur avenir professionnel au cours de leur hospitalisation, et de les motiver à y réfléchir. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un appel lancé aux structures de soins et d’aide sociale par le gouvernement flamand. Le travail se fait en collaboration avec des jobcoachs de chez GTB, Gespecialiseerd Team Bemiddeling, une ASBL qui s’associe souvent au VDAB. »
Le projet « Werkschakel » a pour ambition de s’adresser à 8 000 personnes à travers la Flandre, dans la structure de soins et d’aide sociale où elles résident, d’ici fin 2025. Travaillant respectivement pour le Centre hospitalier Jan Yperman et chez GTB, Marjan Leroy (infirmière spécialiste de la douleur au sein du Centre multidisciplinaire de la Douleur) et Annelies Spriet (jobcoach chez GTB) peuvent chacune consacrer deux demi-journées par semaine à cette mission, financée par le gouvernement flamand. Marjan : « Parfois, nous abordons nous-mêmes les patients, et parfois, ce sont eux qui prennent rendez-vous avec nous car cela leur a été recommandé. L’idée est de ne pas attendre trop longtemps, mais d’aborder le problème rapidement, déjà au sein du service si nécessaire. On s’aperçoit que beaucoup de gens s’interrogent : comment les choses vont-elles se passer maintenant, du côté de mon travail ? » Annelies : « Avant tout, nous voulons créer de l’espoir. Les gens ne sont pas seuls, et il est possible de reprendre le travail petit à petit ou de trouver un emploi adapté. De plus en plus d’employeurs sont également ouverts à cette idée. La réserve de jeunes travailleurs polyvalents et en pleine santé est vide. Mais de notre côté, nous avons encore des personnes disponibles, à condition de faire quelques ajustements sur le lieu de travail. »
Dans le cadre du projet « Werkschakel », Annelies Spriet et Marjan Leroy abordent parfois les patients elles-mêmes. D’autres prennent rendez-vous sur recommandation d’un médecin généraliste, d’un praticien hospitalier ou des services sociaux de l’hôpital.
Outre cette approche individuelle, des sessions d’information de groupe sont également organisées. Elles visent à fournir des informations générales sur les possibilités de reprendre le travail ou de trouver un emploi adapté après avoir souffert d’une maladie. Pour les participants, ces réunions sont l’occasion de rencontrer d’autres personnes qui vivent la même chose. De telles sessions sont déjà organisées par le Centre multidisciplinaire de la Douleur (pour les personnes souffrant de douleurs) et dans le cadre des programmes du SPHG étalés sur trois semaines (pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale). Des séances d’information générales et destinées à d’autres groupes cibles, tels que les patients sous dialyse, atteints de cancer, etc. sont également en cours d’élaboration. Annelies et Marjan voudraient également organiser des sessions de groupe autour de thèmes spécifiques.
Prenez contact sans engagement avec werkschakel@yperman.net.
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