Chez toute personne qui bénéficie d’un traitement suppléant la fonction des reins, on évalue si elle peut entrer en ligne de compte pour une transplantation rénale, ou greffe de rein. En fonction de l'âge et de la situation médicale du patient ‘rénal’, on met en balance les avantages et les inconvénients d'une transplantation rénale.

Étant donné que la demande de reins à greffer est supérieure à l’offre, il va de soi qu'il y a une ‘liste d’attente’. Pour le moment, le délai d’attente moyen est supérieur à 3 ans. Lors d’une transplantation rénale, un rein provenant d'une autre personne, appelée le donneur, est implanté chirurgicalement dans le corps du patient ‘rénal’. Ce donneur peut être une personne en vie qui fait don d’un de ses reins sains, mais il peut aussi s’agir d'une personne en mort cérébrale, dont les organes fonctionnent encore bien.

Une personne peut être un donneur vivant si elle a un lien de parenté avec le patient (p. ex. parents, conjoint...). Il ne peut y avoir aucune suspicion de pression ou d’obligation financière pour envisager le don d'un rein. Le donneur et le patient sont dès lors soumis à un test psychologique pour évaluer le caractère ‘volontaire’ du don de l'organe. Une fois qu'il est établi que le donneur n'a que des objectifs nobles et qu’il n’y a aucune forme de pression, le donneur fera l’objet d'un examen médical complet, afin de s’assurer que l'intervention et l’ablation d'un de ses 2 reins ne lui porteront pas préjudice.

Pour les personnes qui n’ont pas de donneur vivant compatible, nous faisons appel à des organes de patients en mort cérébrale. Les organes de ces donneurs sont attribués via un système complexe, mais juste, qui tient compte de la compatibilité entre les tissus du donneur et du patient. Les choses dépendent aussi du temps que le patient a passé en dialyse et de la distance géographique qui existe entre le donneur et le patient. Ce système est coordonné par Eurotransplant, une organisation internationale qui englobe notamment la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne.

La transplantation en elle-même est pratiquée dans un hôpital universitaire. Une fois que l’état du patient est stabilisé après la transplantation, le patient est réadressé à son néphrologue habituel pour son suivi, dans le centre de dialyse proche de son domicile.

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