Condition

Diabète sucré

L’équipe

Notre équipe est composée de deux médecins (Dr Deconinck et Dr Nollet), d’éducateurs en diabétologie, d’un psychologue et d’une sage-femme de référence.

Éducateurs en diabétologie (infirmier(ère)s)
Mme D. AllemanMme A. Barbez
Mme S. BaesMme M. De Graeve
Mme L. FerynMme M. Ghekiere
Mme J. SucaetMme J. Debruyne
Mme K. Vancayzeele
Éducateurs en diabétologie (diététicien(ne)s) :
Mme A. LamérandMme J. Vanderfaeillie
Mme E. MollenMme Anne-Sophie Jongbloet
Éducateur en diabétologie (podologue) :Mme A. Six
Psychologue :Mme S. Vuchelen
Sage-femme de référence Diabète :Mme C. Pauwelyn

Consultations

Toutes les consultations se font sur rendez-vous auprès du secrétariat d’endocrinologie-diabétologie.

Les consultations diabète pour les personnes qui viennent pour la première fois ont lieu le lundi (matin et après-midi), le mercredi matin et le vendredi matin à Ypres.

Les femmes atteintes de diabète gestationnel qui consultent pour la première fois peuvent se rendre à la consultation le lundi après-midi, le jeudi après-midi et le vendredi après-midi à Ypres. Les sessions de groupe ont lieu le jeudi après-midi.

Les consultations de contrôle du diabète à Ypres ont lieu chaque jour.
Les consultations de contrôle du diabète à Poperinge ont lieu le mercredi et le vendredi matin.

Qu’est-ce que le diabète sucré ?

Le diabète sucré, communément appelé diabète, est une affection chronique caractérisée par un excès de sucre dans le sang.
Il existe différentes formes de diabète. Les formes les plus courantes sont le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

Diabète de type 1
Dans le cas du diabète de type 1, il y a destruction (d’une partie) des cellules productrices d’insuline du pancréas (organe situé derrière l’estomac, en haut de l’abdomen), de sorte que l’organisme ne fabrique pas ou pas assez d’insuline.

Il est donc nécessaire de commencer un traitement à l’insuline dès le diagnostic, et ce à vie.

Diabète de type 2
Dans le cas du diabète de type 2, le problème est double : la production d’insuline est insuffisante et l’organisme ne réagit plus correctement à l’insuline présente.

L’obésité, la sédentarité et l’âge avancé augmentent le risque de développer un diabète de type 2. Cependant, avec l’augmentation de l’obésité, nous avons également constaté ces dernières années l’émergence du diabète de type 2 chez les adolescents.

Pour les patients atteints de diabète de type 2, nous pouvons désormais attendre plus longtemps avant de démarrer l’insulinothérapie grâce à de nouveaux médicaments. Au bout du compte, un grand nombre de personnes doivent quand même démarrer un traitement à l’insuline, mais ce type de traitement est plus facile qu’avant.

Traitements
Les Dr Nollet et Dr Deconinck traitent toutes les formes de diabète, mais le Dr Deconinck se consacre davantage au traitement des patients adultes qui ont développé du diabète à un jeune âge (diabète de type 1 et de type 2). Le Dr Deconinck a notamment publié un article international sur des patients ayant développé un diabète de type 2 avant l’âge de 45 ans.

Est-ce que je souffre de diabète sucré ?

Des symptômes tels que la fatigue, la soif, les mictions fréquentes, la vision trouble ou la perte de poids sont fréquents. Cependant, il arrive souvent que vous ne ressentiez presque pas de symptômes et qu’un taux de sucre élevé soit détecté de manière fortuite lors d’une prise de sang chez le médecin traitant. Nous vous conseillons, à partir de 40-45 ans, de faire contrôler votre glycémie chaque année par votre médecin traitant.

Si vous êtes en surpoids, que vous avez eu du diabète gestationnel ou que vous avez des antécédents familiaux, vous faites partie d’un groupe à risque de développer un diabète.

J’ai du diabète, que dois-je faire maintenant ?

Dans le cas du diabète de type 2, votre médecin traitant/diabétologue commencera par vous prescrire un régime pour diabétiques, de préférence expliqué par un diététicien.

L’accent est mis ici sur une « alimentation saine » (en fait, bonne pour nous tous !) qui consiste, notamment, à éviter les sucres rapidement assimilables (tels que le sucre cristallisé, la limonade, les bonbons, la confiture, etc.) et à restreindre la consommation de graisses (limiter principalement les graisses saturées). De nombreux « produits de régime pour diabétiques » sont trop gras et nous les déconseillons.

En plus de suivre un régime, votre médecin traitant décidera souvent de commencer un traitement médicamenteux (pilules, une incrétine ou insuline).

Dans le cas du diabète de type 1, il est nécessaire de commencer immédiatement l’insulinothérapie. C'est désormais plus facile qu'auparavant. Les aiguilles à insuline sont très fines et les stylos à insuline sont faciles à utiliser. L'infirmière spécialisée dans le diabète enseigne la piqûre et la plupart des patients s'y habituent rapidement.

En outre, les patients atteints de diabète sucré de type 1 peuvent opter pour un traitement par pompe à insuline. Récemment, l'hôpital a également commencé à proposer le système innovant Hybrid Closed Loop. Ici, les valeurs de glycémie d'un capteur de glucose sont transmises à la pompe à insuline. La pompe calcule automatiquement la quantité d'insuline à administrer.

Mon traitement est-il adapté pour moi ?

Endocrinologie9449

Nous vous recommandons d’acheter un glucomètre (disponible auprès de votre mutuelle, à la pharmacie, via l’éducateur en diabétologie en première ligne ou via le service de diabétologie du CHJY (si inclus dans la convention diabète)). Ce glucomètre va vous permettre de vérifier vous-même votre taux de glycémie par une piqûre dans le doigt.

Il faut (pour la plupart) obtenir une valeur glycémique à jeun inférieure à 100 mg/dL et une valeur glycémique avant les repas inférieure à 140 mg/dL.

Une prise de sang permet de déterminer l’hémoglobine A1c (à demander à votre médecin traitant). Ce test sanguin indique quelle a été votre glycémie moyenne au cours des trois derniers mois. Cette valeur doit (pour la plupart des personnes) être inférieure à 7 %. De cette manière, vous avez le moins de risques de développer des complications liées au diabète.

En outre, il faut veiller à avoir une tension artérielle parfaite (pour la plupart des personnes, inférieure à 130/80 mmHg) et une faible teneur en graisses dans le sang, et il est nécessaire d’arrêter de fumer.

Quelles sont les conséquences d’un traitement inadéquat ?

Si le taux de sucre dans le sang continue d’augmenter, une situation potentiellement mortelle peut survenir : le coma diabétique !

Un contrôle inadéquat de la glycémie pendant des années conduit à :

  • une atteinte des petits vaisseaux sanguins des yeux (entraînant une perte de la vue ou la cécité)
  • des problèmes rénaux (avec la nécessité d’une dialyse rénale dans le pire des cas)
  • une sensibilité perturbée au niveau des mains et des pieds
  • un rétrécissement des gros vaisseaux sanguins du cœur (avec risque d’infarctus)
  • un rétrécissement des gros vaisseaux sanguins du cerveau (avec risque de thrombose cérébrale)
  • un rétrécissement des gros vaisseaux sanguins des membres inférieurs (avec risque de douleurs à la marche)

Cependant, de telles complications ne surviennent pas nécessairement : plus le traitement est efficace, plus le risque de les développer est faible !

Que se passe-t-il quand les comprimés n’agissent pas (plus) ?

Les comprimés ne peuvent pas aider les patients atteints de diabète de type 1. De même, chez les patients atteints de diabète de type 2, les comprimés peuvent perdre leur effet, faisant augmenter le taux de glycémie. Le traitement par incrétine ou insuline est donc souvent la seule solution. Comme il s’agit de protéines qui se décomposent dans l’estomac, elles doivent être administrées au moyen d’injections sous-cutanées.

Démarrer l’insuline : un drame ?

De nombreux patients dont le taux de glycémie est très élevé ont peur de devoir s’administrer de l’insuline. Toutefois, ce type de traitement est devenu beaucoup plus facile ces dernières années. Avec l’aide d’un stylo et de fines aiguilles, on ressent à peine l’injection.

Une infirmière spécialisée dans le diabète (tant en première ligne qu’en deuxième ligne) peut vous l’apprendre. La plupart des patients maîtrisent cela rapidement et se sentent directement beaucoup mieux !

Les personnes qui s’administrent des injections (d’insuline et/ou d’incrétine) au moins trois fois par jour peuvent recevoir gratuitement des conseils nutritionnels et du matériel pour le contrôle intensif de la glycémie via la « convention diabète ». Vous devez pour cela prendre rendez-vous au secrétariat Endocrinologie (téléphone 057 35 72 70).

Si vous ne prenez que des comprimés, mais que vous devez bientôt ajouter un traitement par incrétine, c’est-à-dire une ou deux injections d’insuline, vous entrez en ligne de compte pour démarrer un « trajet de soins pour le diabète de type 2 ». Moyennant certaines conditions, vous avez droit à un glucomètre et à des bandelettes de test glycémique gratuits dans le cadre de ce trajet de soins. Pour en savoir plus, adressez-vous à votre médecin traitant.

Un traitement optimal de votre glycémie, de vos lipides sanguins et de votre tension artérielle conduit à un une meilleure qualité de vie : vous vous sentez en meilleure santé et capable de davantage d’activité physique ! Cela réduit en outre les risques de perte de vision, de problèmes rénaux, de plaies aux pieds, et de maladies cardiaques ou vasculaires.
Nous sommes là pour vous aider.

Retour en haut

Diabète sucré dans Y-mail

Lisez ici notre article sur le diabète sucré (en néerlandais).

Lisez ici notre article sur les pompes à insuline innovantes (en néerlandais).

ligne courbe

Diabetes Liga

Nous vous renvoyons également au site web de la Diabetes Liga, une association flamande indépendante de et pour les personnes confrontées au diabète sucré.

ligne courbe

La convention diabète et le trajet de soins pour le diabète de type 2

La convention diabète et le trajet de soins pour le diabète de type 2 ont été mis au point afin de permettre un traitement optimal des patients diabétiques.

Convention diabète et pompe à insuline

La convention diabète est une sorte de contrat entre le patient, le médecin traitant, l’hôpital et l’assurance-maladie (INAMI), dans le cadre duquel un diabétique obtient certains avantages.

Sensor diabetes

Ces patients reçoivent ainsi du matériel pour un contrôle intensif de la glycémie et bénéficient d’un accompagnement au Centre hospitalier Jan Yperman. La condition est (généralement) que le patient ait besoin d’au moins trois injections (d’insuline et/ou d’incrétine) par jour.

En 2012, le Centre hospitalier Jan Yperman a obtenu l’agrément de l’INAMI pour l’application du traitement par pompe à insuline chez les patients atteints de diabète de type 1. Depuis 2016, il est possible de mesurer les taux de glycémie à l’aide de la méthode flash ou au moyen du système de contrôle continu du glucose.

Conditions

Pour pouvoir entrer en ligne de compte pour l’établissement d’une convention diabète, l’hôpital doit répondre à certains critères de qualité. Nous demandons donc aussi à nos patients, lors de la signature de ce contrat, de respecter certains accords :

  • Être disposés à recevoir des explications sur le diabète (éducation au diabète par un éducateur infirmier)
  • Respecter les conseils diététiques (expliqués par l’une de nos diététiciennes)
  • Accepter un accompagnement psychologique (si nécessaire)
  • Effectuer un contrôle intensif de la glycémie (fréquence à déterminer par l’endocrinologue)
  • Participer à un bon contrôle glycémique en effectuant des contrôles réguliers (fréquence à déterminer par l’endocrinologue)

Afin de pouvoir diagnostiquer à temps des complications liées au diabète et d’en assurer le suivi, vous devez vous rendre chez votre médecin traitant chaque année et effectuer un test d’urine (pour la détection ou la surveillance de la perte de protéines). Nous demandons également de faire contrôler le taux de cholestérol et d’autres graisses chaque année. En outre, l’accent sera mis sur la nécessité d’adopter un mode de vie sain : une alimentation saine, une activité physique suffisante et l’arrêt du tabac.

L’importance d’avoir de bons soins des pieds est également mise en avant. Si vous n’êtes pas en mesure de le faire, vous pouvez contacter un podologue. En cas de plaies ou de douleurs aux pieds, il faut contacter immédiatement votre médecin traitant. Il/elle décidera alors si un renvoi vers la Clinique multidisciplinaire du pied diabétique est nécessaire.

Nous vous remettrons le matériel de test nécessaire pour la surveillance intensive de la glycémie. Des maxima ont été établis quant à la quantité de matériel qui sera prise en charge par votre mutuelle. Si vous voulez plus de matériel, vous devez le payer vous-même. Vous pouvez choisir de mesurer votre glycémie au moyen de bandelettes et d’une piqûre dans le doigt, par une méthode flash ou par le système de contrôle continu du glucose. Ces deux dernières technologies ne sont gratuites que pour les patients souffrant de diabète de type 1 ou d’une absence de fonction pancréatique. Pour les autres patients, ces méthodes coûtent au moins 75 euros par mois.

Administration

Lors de la signature de ce contrat, il y a également un certain nombre de formalités administratives. Pour être ou rester éligible, vous devez disposer d’un Dossier médical global (DMG) auprès de votre médecin généraliste. L’autorisation d’adhérer à cette convention est donnée par le médecin-conseil de votre mutuelle et est valable pour un an. Cette autorisation doit donc être renouvelée chaque année. Nous vous en informerons par écrit deux mois à l’avance. Veuillez prendre rendez-vous en temps utile auprès du service de diabétologie au numéro 057 35 72 70. Nous vous demandons aussi de vous rendre chez votre médecin traitant afin qu’il/elle puisse effectuer à l’avance la prise de sang et les analyses d’urine demandées et nous les faire parvenir.

L’adhésion à la convention diabète est nominative et le matériel attribué à un patient spécifique ne peut donc être utilisé que par ce patient.

Nous vous demandons de nous informer sans délai si vous avez changé de mutuelle ou si vous séjournez à l’étranger pendant plus de 3 mois.

Trajet de soins diabète de type 2

Le trajet de soins diabète de type 2 est un contrat entre le patient, le médecin généraliste et l’endocrinologue traitant, dans le cadre duquel le patient reçoit certains avantages. Le médecin traitant est le médecin coordinateur. L’endocrinologue l’aide à cet effet.

L’une des conditions requises pour adhérer à un trajet de soins est que le patient doive bientôt commencer ou ait déjà commencé un traitement par incrétine, soit une ou deux injections d’insuline. Le patient doit également avoir au moins deux contacts par an avec son médecin traitant et consulter l’endocrinologue au moins une fois par an. En outre, le patient doit adopter un mode de vie sain, suivre correctement les conseils et passer un certain nombre d’examens.

Après la signature de ce trajet de soins par toutes les parties et après approbation par la mutuelle, le patient a droit à un glucomètre et à des bandelettes de test glycémique gratuits moyennant certaines conditions, ainsi qu’à des informations sur le diabète. Il n’y a pas de ticket modérateur pour les consultations chez le médecin traitant et le spécialiste. Il est également possible de bénéficier d’une intervention financière pour les honoraires d’un diététicien et/ou d’un podologue.

De plus amples informations sur le trajet de soins pour le diabète de type 2 sont disponibles sur le site web http://www.zorgtraject.be/.

Retour en haut

Application mobile pour le choix des médicaments hypoglycémiants (soins centrés sur la personne)

Au cours des dix dernières années, les options de traitement du diabète de type 2 se sont étendues à tel point que le prestataire de soins a un large choix entre différentes classes de médicaments.

Comme les recommandations internationales, élaborées par les associations internationales EASD et ADA, ne tiennent pas compte des critères de remboursement en Belgique, le service d'endocrinologie de l'UZ Leuven a mis au point le "T2D Helper", une application qui tient compte à la fois du patient individuel et des critères de remboursement en Belgique.

Prof. Dr. Ann Mertens : "L'appli est beaucoup plus axée sur le patient individuel grâce à une fonction de filtre intelligent qui tient compte de facteurs tels que les limitations de la fonction rénale et les problèmes que les patients peuvent rencontrer, comme un risque accru d'hypoglycémie et de prise de poids."

L'application a vu le jour grâce à une coopération intensive entre le département d'endocrinologie d'UZleuven et le département informatique. Les médecins et les professionnels de la santé peuvent télécharger gratuitement l'application dans l'App Store pour la version iOS et via le Google Play Store pour la version Android.

T2D Helper est disponible pour Android et iOS.

Thumbnail image006

Dernière modification le 20 novembre 2023

Spécialité Médicale

LETTRE D'INFORMATION
Swoosh element
ligne courbe ligne courbe